L’escapade norvégienne.


Ça faisait longtemps que je n’avais plus conté quelques-uns de mes périples ici. Non pas que ma vie soie devenue plus triste et monotone que précédemment, mais plutôt que je n’avais pas vraiment la disponibilité nécessaire pour m’attarder là-dessus. Ainsi, deux campings et quelques autres aventures sont tombés dans l’oubli… Dans une certaine indifférence au début, c’est un peu avec regret qu’aujourd’hui je continue une existence dont certains cools moments ne sont pas immortalisés par écrit quelque part. Il est vrai que vivre dans le passé constitue une aussi mauvaise idée que de vivre pour le futur, il n’empêche qu’on apprécie toujours de pouvoir replonger dans quelques histoires révolues et probablement sans influence sur le présent, ne serait-ce que pour alimenter ce sentiment de nostalgie tant utile pour nous rappeler à quel point notre existence vaut la peine d’être vécue. C’est pour cela que je fais à nouveau le choix de perdre du temps présent à la rédaction du passé, au final sans doute plus bénéfique pour moi que de l’utiliser de façon « active ». 🙂

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Eh oui, la Norvège : c’est dans ce pays que je me suis rendu avec quelques-uns de mes amis français et espagnols de VIA, l’université dans laquelle je suis en ce moment au Danemark. Le programme était plutôt orienté sur la découverte que sur la fête ou le repos. Logique me direz vous, on ne va pas en Norvège pour dormir toute la journée, et vu le prix de l’alcool, encore moins pour festoyer. C’est ainsi que pendant neuf jours, on c’est tapé à peu près 2000Km en voiture, qu’on a visité (presque) les quatre coins de la contrée et qu’on a escaladé des falaises et autres cailloux pour notre plus grand plaisir !

La route du Nord.

Départ jeudi 18 (je crois) octobre à 8h20 direction Skagen pour y prendre le ferry. C’est la veille que nous avons organisé (plutôt brièvement et un peu à l’arrache) les différentes haltes qu’on fera, les campings dans lesquels on dormira, et l’achat des ressources nécessaires à notre survie physique (la bouffe, toussa, ça coûte cher en Norvège. Autant pleinement exploiter la place disponible dans le coffre de la Sharan de Vincent et Simon). 🙂

C’est ainsi que nous arrivâmes à l’extrémité nord du Danemark un peu après midi il me semble. Il faisait étrangement beau et chaud, mais ne nous plaignons pas d’une telle anomalie. L’embarquement devait avoir lieu aux alentours de treize heure. On était en route pour Bergen, ont en avait pour presque 19 h de ferry. Ça promettait d’être fun !

Bon au début, on a quand même eu un peu de mal pour les repérages. Je pensais qu’on aurait dû s’y prendre de la même façon niveau architectural si l’on avait voulu créer un labyrinthe : aller trois fois à droite et cinq à gauche, c’est un peu difficile pour retrouver son siège. Enfin, on a fini par comprendre que continuer tout droit dans les couloirs au lieu de tourner à chaque intersection contribuait pas mal à la réduction du temps nécessaire pour traverser le bateau, là où se situaient nos places. ^^

Les premières heures étaient tranquilles : nous étions allé manger notre premier déjeuner en commun sur le pond du bateau afin de profiter du beau temps. Pour ma part, je me suis contenté de traditionnels casse-croûte au pater. Peut-être aurais-je dû être un peu plus aventurier pour essayer le très bizarre sandwich au moule ? Je ne sais pas. Toujours est-il que les feed-back des gens ayant tenté avaient tendance à me donner raison de ne pas y avoir touché. On a continué sur cette lancé pendant quelques heures : certain ont fait la sieste sur des bancs, moi, j’ai joué au Taro avec d’autres, puis, j’ai lu BOLO’BOLO quand à peu près tout le monde dormait à cause de cet épuisant voyage.

La fin d’après-midi approchant, on se réveillait tranquillement. J’avais fini mon tour du bateau avec Carla, quand Ben, Vincent et Simon étaient venus nous avertir qu’ils allaient commencer à regarder un film dans la salle dans laquelle nous avions nos places (Hé oui, on était les seules dedans, on en a donc profité !). C’est ainsi qu’on c’est maté Tron en anglais en admirant (presque) en même temps le coucher du soleil à travers les fenêtres devant nous qui nous aveuglait pendant le visionnage. C’est tellement peu pratique un ciel bleu et sans nuages !

Il fut ensuite temps de déambuler dans le magasin à bord du ferry prétendument moins cher, car sans taxes, mais en fait non (ils devaient probablement considérer les gens comme étant des pigeons en augmentant leurs marges) pour acheter quelques alcools pour un minimum de dignité ce jeudi soir 🙂 C’est ainsi qu’on a mangé notre deuxième repas, en compagnie de Martini, bières, et une liqueur norvégienne à base de myrtilles.

On a fini cette journée avec un petit retour en enfance en jouant à cache-cache. On était en concurrence directe avec une bande de jeunes de six ans ayant la même occupation et volant nos planques, mais ça restait bien fun. 😀 Bon, on a failli oublier Javier, qui prenant trop l’activité à cœur à continué de se cacher malgré le fait qu’on avait décidé d’arrêter la partie. On a quand même fini par aller le chercher, et le dénicher dans sa tanière, ma foi, pas si mal que ça.

La nuit était particulièrement chiante. Ne pas avoir de lits à cause des accoudoirs des sièges qui nous interdisaient de nous coucher dessus y participait grandement, mais c’était le prix à payer avec des places low-cost. Heureusement qu’il y avait de la moquette par terre pour dormir en mode clochard.

Le débarquement.

Nous nous sommes réveillés un peu à l’arrache (pour ne pas changer, me direz-vous) cinq minutes avant l’heure à laquelle nous étions supposés être dans nos voitures. Le petit-déjeuner a donc été assez bref. Hop hop, quelques dizaines de minutes plus tard, on était enfin dehors ! Nos premiers kilomètres en territoire norvégiens venaient d’être entamés.

Une jolie et tordue maison norvégienne

Malheureusement, on c’est vite vu arrêté dans notre élan par la doine qui a du juger utile le fait de nous contrôler, nous, jeunes en voitures françaises, potentiels consommateurs de substances illicites. C’est ainsi qu’un chien, probablement entraîné à repérer le cannabis à eu tout le loisir de nous sniffer pendant 10 minutes. On notera la volonté de punir le petit junkie susceptible d’avoir 3 grammes de shit dans la poche à la place du gros dealer qui en écoule des kilos entiers par semaine, mais ça serait s’égarer de continuer de parler plus de ce sujet. Une fois la sniffouille terminée, on a pu reprendre notre route tranquillement (heureusement qu’ils ne ciblaient pas les vrais revendeurs d’ailleurs : ça aurait été chiant d’avoir à vider la voiture pour qu’ils vérifient si l’on a pas des valises de hashish dans le coffre).

Bergen donc ! Notre première destination ! On a commencé par chercher une place où se garer. On a fini par trouver, avec difficulté, quelque chose dans une rue. Plus tard, on a appris que ce parking était réservé aux riverains, mais la Norvège ne semble pas aussi fanatique que le Danemark niveau PV de stationnement. On n’a donc jamais eu de problème, même quand on se garait sur des parkings payants… sans payer. 😀

Sinon, la ville en elle-même est jolie. La première chose d’assez frappante, je trouve est la gueule des maisons. Celles-ci sont (pour les anciennes) tordues, et faites d’un bois qui n’inspire pas vraiment la qualité niveau isolation… Plutôt étrange pour un pays si froid. Ça explique peut-être pourquoi les prix de leurs pulls et autres habits ne semblent jamais inférieur à 100€ : il faut de la putain de qualité pour que ça tienne assez chaud. 😀
Mais sinon, globalement c’est assez joli : les couleurs des maisons sont vives, et le style particulier donne un effet bien sympathique qui donne quand même envie d’y rester un peu plus longtemps. Surtout quand on passe par le petit quartier 100 % en bois (même le sol !) et qu’on aperçoit à travers les fenêtres les bureaux d’entreprises paisiblement installées dans leurs décors moyenâgeux.

Une statue du parcours de santé

Pendant que Javier défonçait le filtre de son appareil photo en le laissant tomber par terre, Mathilde refit la connaissance d’une de ses amies dans une église. En effet, il est commun de retrouver des gens avec lesquels nous étions au lycée en France, quelques années plus tard, dans une église norvégienne. Toujours est-il que du coup, la soirée s’annonçait festive, car on était invité à faire un peu la fête à son campus. Pratique tout ça, pour une première nuit !

Nous avons continué notre route en visitant un musée sur les animaux. Pas vraiment ce qu’il y a de plus Norvégien comme truc, surtout qu’il contenait des espèces du monde entier, mais c’est toujours intéressant (surtout quand c’est gratuit). Nous avions ensuite fait une pause dans la cour déserte d’une reposante école aux couleurs jaunes, assorties avec l’arbre présent au milieu de celle-ci recouvrant de ses feuilles mortes la petite fontaine qu’elle possédait. Finalement, il fut l’heure du café à 45 NOK (soit 6€), psychologiquement bon vu son prix, qui annonçait la fin de l’après-midi, et le début de la première promenade du voyage : la « colline de Bergen ! ».

Vraiment pas mal comme marche ! Ça montait un peu, c’était une introduction correcte à ce qui allait nous attendre tout au long de la semaine. Moi perso, ça m’a fait un peu pensé à l’ascension de la Bastille de Grenoble pendant un précédent squat chez mon amie Madifu : un petit coin de nature au milieu de la ville qui monte vraiment très haut par rapport au reste. Tout ce qui changeait c’était qu’une fois en haut, pas de chateau, mais un parcours de santé avec des objets un peu bizarres, et un petit observatoire nous permettant d’admirer Bergen, et le couché de soleil par la même occasion.

Bergen

Bergen depuis la colline

Une pierre avec visage du parcours de santé

C’est sur ça que nous avons pris la route en destination du premier camping dans lequel on allait passer la nuit, le seul qui pour le moment était réservé, attention. :p Celui-ci était plutôt sobre. Il avait tout ce dont on avait besoin, donc c’était cool, mais niveau décoration, j’avoue avoir connu mieux. Peut importe, on s’en contentera largement. On a rapidement mangé pour la première fois en commun et nous nous sommes douchés pendant cinq minutes chacun (et pas une de plus ! C’est 10 NOK les 5 minutes), et nous étions repartis pour Bergen afin d’aller festoyer au campus norvégien.

Pendant les vingt minutes de trajet, Javier a eu le temps d’apprendre le refrain de « Squatter Les Terrasses », l’hymne de Mathilde, et moi, de dormir un peu. Ça m’a refait bizarre de me retrouver dans une cité universitaire. Monter à pied les neuf étages qui nous séparaient du rez-de-chaussée et l’appart où nous nous rendions montrait qu’eux au moins, n’avaient pas de problèmes pour faire du sport, ils n’avaient besoin de rien. L’état déplorable de leur cuisine m’a donné une pensée nostalgique me rappelant celle que j’avais à la Robertsau à l’époque : toujours le gros bordel, les fêtes tous les soirs, et les femmes de ménage qui faisaient grève à cause de la saleté. Ralala, le bon vieux temps quoi, le fait de réalisé que je ne connaitrais probablement plus ça me provoque un petit élan de tristesse, mais bon, ça console de se dire que d’autres ont repris le flambeau. ^^

Bref, le temps de boire un petit coup dans la cuisine / porcherie du 9e, et on était partie pour leur bar étudiants, qui ressemblait plus à une salle polyvalente transformée en boite de nuit pour l’occasion. Quoi qu’il en soit, c’était fun, et nous sommes restés jusqu’à la fermeture. Nous qui avions prévu de rentrer tôt, ça n’allait pas être aujourd’hui qu’on rattrapera notre retard de sommeil dû au ferry !

Le road trip.

Nos vacances étaient en mode nomade. C’est-à-dire qu’on changera d’endroits toute la semaine. Hé oui mine de rien, c’est quand même quelque chose comme 2000 km qu’on c’est tapé. Quand on dit qu’on va visiter, on va vraiment le visiter ce pays !
Alors c’est sûr que cette façon de faire n’a peut-être pas que des avantages : on a passé beaucoup de temps en voiture, c’était même la principale « activité » du voyage, et du coup au bout d’un moment ça à tendance à un peu lasser : les paysages certes magnifiques se répètent, la fatigue vient, et on fini par dormir ou lire. Heureusement que Mathilde était là pour nous maintenir éveillé en nous forçant à apprendre les paroles de Sexy Sushi, ou en transformant la voiture en discothèque mobile. 😀 Après, c’est la seule façon de faire pour voir tous les « gros » trucs d’un pays en une semaine temps qu’on n’a pas inventé le téléporteur. :p

Vu les kilomètres parcourus sur les routes norvégiennes, il serait dommage de ne pas en parler au moins un peu. Donc ce paragraphe sera là pour ça, parce qu’elles sont quand même assez passionnantes, ces routes.
En effet, c’est le seul pays dans lequel, par exemple, il m’arrive de dire des trucs comme « Attention, n’oublie pas de prendre à droite au rond-point, dans 122 km ». Le paysage y est tellement raide qu’y implanter des axes de circulation semble compliqué : rendre la zone plate, creuser la roche pour y construire un tunnel, etc. Du coup, ils ne se sont pas fait chier pour en faire plus qu’il n’en faut. C’est ainsi que nous nous retrouvons avec qu’un unique chemin pour joindre deux agglomérations pouvant être (très) espacée, car pour les habitations aussi, l’environnement tout sauf simple entraine la conception des maisons difficiles, et la naissance de véritables villes, encore plus.

Une petite vue du dernier étage d’un ferry

Le problème directement lié à ce manque de routes et que généralement, aucun itinéraire de substitution n’existe. En gros, si un tunnel est fermé, la seule façon pour passer est… d’attendre qu’il rouvre. C’est ainsi que nous nous sommes vus plusieurs fois patienter pendant deux, trois heures, que des travaux soient terminés. Eh ouais, je pense qu’être pressé, en Norvège, ce n’est pas une bonne idée.
En plus de ça, la forme physique du pays (les fjords et « hautes » montagnes) le rend extrêmement long à parcourir en voiture uniquement parce qu’on est souvent obligé de faire tout un détour de plusieurs centaines de kilomètres rien que pour se retrouver sur la rive d’en face… L’utilisation de ferrys est donc indispensable, dans la mesure ou nos ressources en essence et en temps sont limitées. Vous l’aurez compris : se déplacer en Norvège, c’est loin d’être aussi fiable qu’en France ou ailleurs. Pour nous en vacances, ce n’est pas trop un problème, d’autant plus qu’on profitait de ses pauses forcées pour visiter les alentours. Par contre, je plein les habitants pour lesquels il doit être commun de prendre plusieurs heures à parcourir dix kilomètres à cause de travaux, routes fermées, car gelées, hors horaires des ferrys (globalement toutes les vingt minutes, mais pas la nuit) ou juste parce que nous devons emprunter un chemin de fou pour éviter un quelconque obstacle naturel.

De rochet en rochet.

Niveau balades, on en a aussi fait pas mal. L’une plus intéressante que l’autre, je vous l’accorde. Le truc qui m’a un peu choqué, c’est le nombre hallucinant de rochers présent partout : on a vraiment l’impression qu’il y a eu une espèce de pluie de météorites à l’époque. De plus, c’est vachement dangereux parce que 90 % du temps, c’est sur du caillou que l’on marchait, ce qui glisse pas mal quand ceux-ci sont gelés, ou même mouillés.

La première journée était, comme indiqué précédemment, la visite de Bergen. C’était presque de seul moment de la semaine pendant laquelle nous étions dans une vraie ville. ^^ Cependant, l’introduction était correcte grâce à la promenade sur la colline : végétation partout, grandes montées, et beaux paysages.

Ici, on écoutait le silence…

Et là, on mangeait du vent 😀

Le second jour était moins chargé niveau aventures. L’unique chose que nous avons faite était la migration en voiture d’un camping au suivant. Les gens en Norvège émannent une image plutôt sympathique : le proprio nous a donné des bonbons, car, étant en fin de saisons, il ne les aurait de toute façon pas vendus. Il nous a aussi expliqué qu’en Norvège, il est coutume de garder la lumière allumée dans les maisons, même si personne n’était dedans, et qu’on avait juste à laisser les clefs sur la porte quand on partirait, puis-ce que c’était lui le seul briguant des environs. D’accord monsieur. ^^ Cette journée n’était cependant pas moins épuisante, et nous étions également contents de boire la traditionnelle bière du soir avant le dîner, bien au chaud au tour d’une table.

Il ne fait pas vraiment chaud ici

Le lendemain, une petite promenade était au programme à la route des trolls. Encore une fois, tunnels, ferrys, ainsi que chemins longs et étroits étaient au rendez-vous, pour notre plus grand plaisir. En soit, je n’ai pas trouvé le paysage exceptionnel par rapport au reste : la route des trolls consiste en une simple route reliant le sommet et une vallée d’une montagne, peut-être n’ai-je pas capté la subtilité ? Toujours est-il que le petit sentier gelé présent dans la roche pour nous ramener à des points de vue était bien fun à franchir. XD Bon, on a fini congelé, et c’est avec le plus grand des plaisirs qu’on c’est rendu à nouveau le soir dans le même chalet que la veille : un tout joli en bois qui donnaient vue sur un beau lac.

Cette nuit fut assez courte pour Mathilde, Simon, Vincent et moi, car c’est tôt qu’on c’est levé pour aller à la recherche d’un garage dans les villes alentours afin de faire une révision de la Sharan dont les freins ont pris cher à cause de toutes les pentes. L’agglomération qui correspondait était quand même à 40 minutes de route du camping, ça explique le réveil si matinal si l’on espérait vouloir faire quelque chose l’après-midi. Les municipalités là-bas sont vraiment petites, on a l’impression d’être un peu à une autre époque, l’atmosphère y est calme, j’ai le sentiment que la vie tourne au ralenti. Pendant la révision de la voiture, j’en ai profité pour aller retirer des sous et accompagner Mathilde au magasin pour acheter les cartes postales qu’elle comptait envoyer. J’ai eu la confirmation qu’on prenait son temps dans ce pays : on attendait quelques minutes à la caisse qu’une vendeuse veuille bien venir pour qu’on puisse payer. Finalement, c’est une vieille qui nous l’a ramenée en criant partout. Je ne saurais vous dire si elles plaisantaient ensemble ou s’engueulaient. Sympathique. ^^

L’après-midi donc, consistait en une agréable petite marche à un glacier. Le vent nous décoiffait souvent, et rendait l’avancée un peu difficile parfois, car, évidemment, on l’avait dans la tronche. Mais c’était avec le plus grand plaisir qu’on arrivait devant le lac contenant son eau fondu. Elle était tellement claire… L’eau semblait bien pure : on l’a même goûté, son goût n’avait rien à envier à celui de celle en bouteille quelconque.

L’eau pur et limpide du glacier

Nous & la glace

La glace

C’était ensuite reparti pour le road trip ! Le chalenge du jour n’était pas seulement de trouver la bonne ville, mais d’en plus, chercher un endroit dans lequel dormir car durant notre voyage, nous avions à affronter notre première longue attente de quelques heures devant un tunnel pour que les travaux en cours se terminent. Le temps perdu nous a fait arriver trop tard au sommet d’une montagne dont la route a été fermée pour la nuit en raison de la neige. Ce fut un peu complexe, notamment parce qu’on s’est vu coincé dans une montée trop gelée nous poussant à faire une marche arrière sur 500 mètres, mais on a fini par vaincre et atterrir dans un truc vraiment joli.
Encore une fois, le réveil suivant était matinal : nous avions à rattraper le retard de la veille qui nous a fait dormir à quelques centaines de kilomètres de l’endroit initialement prévu. Ce n’est pas grave, mais plus de repos, c’est toujours mieux. :p Enfin, nous avions quand même pris le temps d’aller visiter une belle église présente juste à côté de notre camping. Après tout, nous sommes en vacance, pas la peine de speeder.

Bien parti sur notre lancée, nous profitions du paysage d’une seconde église pour manger notre repas de midi, aux alentours de 14h. Celle-ci était étrangement noire… Vu de plus près, on remarqua qu’elle a en fait été induite de goudrons. Pourquoi ça ? D’après feeduvoyage, pour préserver le bois de la pourriture. Possible, en tout cas, c’est bien moche. ^^

La première et belle église

Et la seconde… Moins jolie 😀

C’est de nouveau à l’arrache qu’on trouve le camping suivant. Par contre on n’avait pas de problèmes particuliers pour cette fois : on arrive dans une ville, on tourne un peu partout, on s’arrête, il a de la place, hourra. \o/

La promenade du jour d’après doit être la plus physique qu’on a faite : un dénivelé pas mal du tout, plusieurs murs de rochers à franchir, pas mal de kilomètres à parcourir, etc. Elle nous a prises toute la journée, mais elle valait le coup ! Les paysages étaient, bien évidemment magnifique, mais en plus de ça on a fait les aventuriers en traversant la rivière pour aller au plus près d’une cascade, au milieu des cailloux. 🙂

On a même eu droit au tournage d’une pub 🙂

Il valait mieux ne pas (trop) faire les glands ici

C’est ainsi qu’on arrivait rapidement au dernier jour de notre périple… Réveil le vendredi matin dans notre chalet old-school pour l’ultime activité de la semaine : gravir une autre montagne qui nous permettra d’atteindre un point de vue de malade, sur une falaise de 600 mètres de haut. Effectivement,  tomber aurait été une mauvaise idée, mais ce n’est pas pour cela qu’on n’a pas fait les clowns au bord du précipice en testant nos capacités face au vertige. x)

Vendredi soir, retour dans le ferry… C’était moins animé que pour l’aller : pas de cache-cache, ni même de film au programme. Juste un peu de shopping dans le magasin faussement bon marché pour claquer les dernières NOK, ainsi que quelques parties de Jungle Speed, mon jeu favori *ironie*. Ah oui, n’oublions pas notre petit festin aussi : les casse-croûte au salami avec deux tranchettes  de fromage qu’on pouvait sentir dans tout l’étage du bateau et le double dessert bananes / ananas pour vider les stocks. Quelle classe, n’est-ce pas ? 😎  Réveil au petit matin. Il fait encore nuit quand on arrive au Danemark pour reprendre la route vers Horsens, en mode bien crevé…

Bref, c’était cool.

(Vous pouvez cliquer sur les images pour les faire défiler.)

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  • Les photos sont de moi, et sont tellement mauvaises que je vous les mets directement dans le domaine public.

3 réponses à “L’escapade norvégienne.”

  1. Souvenir de la robertsau 🙂 c’était quand même une bonne période !

    Ca avait l’air bien fun comme aventure en tout cas…

    😛

    • Héhé, c’est clair que c’était une bonne époque la Robertsau, tellement cool. <3 <3

      Et effectivement, notre voyage était aussi sympathique. 🙂

      Faudrait que tu viennes avec nous la prochaine fois qu’on vas quelque part en vacance qui dépasse les frontières du Bitcherland. 😀

  2. Ouais mais si j’avais coupé le tout en petit épisode, j’aurai écris encore plus, et ça aurait pris encore plus de temps !
    Ça n’est pas très pratique tout ça, le temps, c’est vraiment nul comme concept, je l’avoue…

    Oui, je vais bien m’amuser (avec toi sur Team Fortress, j’espère :p) !
    *Ralala.