Toi, t’es toi et toi seul


Cet article et la suite, et la fin de ma fabuleuse trilogie de réflexion sur la vie, et notre mode de fonctionnement. Encore une fois, il est conseillé de lire avant tout les deux articles précédents : L’amour, c’est aussi pourri que les spéculations boursière, et Tout n’est que binaire.

Pour résumé des épisodes précédent, on peut dire qu’on a vu qu’en fait, on est « programmé » pour réagir en fonction de quelque chose. Que de la même façon que les victimes de culte de la personalité sont convaincus que leur leader est le tout puissant et de toujours orienter leurs choix personnels vers les intérets du leaders, tout les humains sont orientés vers les choses qu’ils aiment, les choses qu’ils croient « bien ». Mais aussi que dès fois, les gens refusait d’écouter ces signaux, et entrait en conflit avec « eux – même » en choississant le choix inverse. (Oui, tout n’est que binaire, ne l’oublions pas !).

Donc… Comment c’est possible ? On a vu que notre aprentissage fait qu’on se base sur les situations déjà vécus pour pronostiquer le choix qui nous sera le plus favorable. Donc sauf erreur dans le processus de pronostique, pourquoi vouloir se diriger vers le choix « moins bon » ? Celui qui nous fera le plus de mal ? C’est à ça qu’on va tenter de répondre dans cet ultime article.

Avant tout, il faut se rendre à l’évidence du truc qui est certainement le plus triste de toute l’humanité : c’est que nous sommes seul. À part nous même, rien n’existe, et rien n’est avec « nous » : on est né seul, on mourra seul, on est heureux seul, on s’amuse seul, bref… On vit seul. Et ça signifique quoi être « seul » alors ? C’est n’être que, pour les plus chanceux, neuf choses. À savoir, cinq sens : le toucher, l’ouïe, la vue, l’odorat et le gout, une conscience, des sentiments, une mémoire et de l’imagination. Eh ouais, c’est absolument les seuls choses que tu possèdes, les seules choses que t’aura au près de toi, qui sont « à l’intérieur » de toi.

Sur ces neuf choses, les cinq sens correspondent un peu aux interfaces de la conscience avec « l’extérieur ». Qui, par opposition avec « l’interieur » représente tout ce qui n’est pas nous : les trucs qui font le monde dans le quel on vit, les gens, tout ce qui est au tour de nous et donc par définition « captable » d’être représenté par nos sens. Le sixième truc, c’est notre conscience, un genre de programme qui nous permet de faire des choix en fonction de justement, des informations reçus par nos capteurs : les sens, et de faire en sorte que le résultat obtenu favorise au mieux notre « capitale sentiments » (En justement collectionnant les « points bonheurs », et en fuyant les « points malheurs »). Ah oui, et enfin les deux dernières choses : la mémoire et l’imagination, c’est ce qui fait qu’on fini tous à un moment ou un autre rebel 😉

Et l’inconscient dans tout ça alors ? C’est le genre de système d’exploitation sur le quel le tout fonctionne. Comme un Linux sur le quel on charge les drivers des différents périphériques qu’on utilise, et sur lequel on exécute les programmes qui traitent les valeurs reçus et émises de ces périphériques. C’est donc la base de tout. C’est lui qui se charge de faire en sorte que quand tu veux marché, t’as bien une jambe qui avance, puis l’autre. C’est lui qui fait que tu n’oublies pas de respirer, que ton corps fonctionne correctement. Comme il gère aussi tout ce qui est « abstraction des données liés aux sens », c’est aussi lui qui fait que t’ai des fois des hallucinations, que t’entende des voix, que t’ai l’impression que des choses se produisent « à l’extérieur », mais qu’en fait non, c’est dans toi même que ça se produit.

Mais l’inconscient, c’est aussi le truc qui gère ton système de pertinence. C’est lui qui fait que, sans vraie raison t’es paralysé mort de peur devant une araignée. Lui aussi qui fait que subitement, après une importante découverte t’es effondré, complètement triste, ou au contraire méga heureux. Alors attention, n’oublions pas que être heureux, ou triste, ou tout les trucs du genre, ça fait parti des sentiments, donc c’est quelque chose qu’on « sens », comme dit plus haut, ça fait parti des choses qui font « nous » et qu’on connaît, mais pour ressentir ces sensations y a que deux façons possibles : soit c’est diffusé par des messages électriques et/ou chimique produit sur l’ordre de notre inconscience, soit on « cheat » et on passe par un processus externe qui imite ces signaux. Ici on ne parlera que de la première solution.

Il est temps d’un peu plus parler des deux dernier trucs qu’on « possède » : notre mémoire et l’imagination. Je sais pas trop par le quel des deux commencer parce que, en fait, c’est un peu le même problème que de savoir si la poule découle de l’œuf, ou bien l’inverse. Je choisi donc de commencer par la mémoire. La mémoire donc, c’est quoi ? Certainement le truc le plus instable que je connaisse : on retient des choses aléatoires, et de façon plus ou moins juste. À priori, y a rien qui défini exactement quelles choses tu va retenir, et justement de quelle façon l’information sera enregistrée, mais généralement, ça commence par les choses qui nous produises des réactions sentimentales fortes : nos plus grandes joies, nos plus grandes tristesse, et les choses récentes : ce qu’on a fait hier, ou bien encore la semaine dernière.

C’est de ça que découle la dernière chose qu’on possède : l’imagination. L’imagination, c’est prendre notre mémoire, et essayer de l’adapter à quelque chose qui n’est pas réel : quelque chose qui aurai pu se produire en faisant d’autres choix, ou en retirant certaines barrières du monde réel, comme par exemple, rêver de voler. On prend le monde tel qu’on le connait, on prend l’oiseau tel qu’on le connait, on décide de fusionner les deux, et on s’imagine en train de voler, comme un oiseau. C’est aussi ça qui fait que tu regrettes un choix. Quand une fois que tu as subi les conséquences de celui-ci, tu t’imagine avoir choisi l’autre solution, et que ton imaginaire te produit un résultat qui, en fonction des autres choses que tu as retenu dans ta mémoire te font croire qu’en fait au final, c’est l’autre solution qui t’aurai été la plus rentable.

Après si on reprend notre mémoire, elle retiendra aussi le fruit de notre imagination. Et c’est là que tout risque de devenir assez confus parce déjà qu’on ne retient que certain trucs vrais, on se met aussi à retenir des trucs faux. Et comme la mémoire, c’est tout sauf stable, on se met à croire des mixes des deux : on prend une situation au final plutôt banale voir défavorable pour nous, pour quelque chose de vachement bien, parce qu’on se rappel juste des bons moments mélangé encore avec quelques artifices de notre imagination, ou bien l’inverse, ça dépend.

Et c’est à ce niveau là qu’on risque d’avoir un problème pendant le choix d’une solution. Imaginons une situation matériel pouvant bien illustrer notre exemple : la construction d’un vaisseaux spacial pour aller dans une autre galaxie. On construit un truc de fou, un truc parfait. On a réussi à metre au point des technologies de malade pour pouvoir dépasser de douze fois la vitesse de la lumière, un truc de gestion gravitationnel plein de choses méga cool… Mais on a oublier un microscopique détail, un truc, qui mélangé avec le reste de tout ce qui a été fait, est négligeable, mais qui rend quand même le vaisseau inutilisable : y a une surtension électrique qui est produise avec le frottement des poussières sélestes et la coque du vaisseau dès que celui-ci va plus vite que deux fois la vitesse de la lumière, la surtension fait boger la propulsion du vaisseau qui mène inévitablement à l’explosion.

Alors, on fait quoi ? On c’est crevé le cul pendant des années à faire ce truc de fou, mais au final, c’est comme si on avait rien fait, puis ce qu’on sait pertinemment que ce vaisseau ne mènera nul part vu qu’on se fera atomisé avant même d’être parti. Et bien, notre système de pertinence nous dit « Hmm… En fonction des paramètres d’entrés et des situations déjà vécues, je doute fort qu’exploser dans l’espace te sois très favorable, ton système de pertinence te propose donc de cramer ton vaissau et de rester bien sagement sur Terre ». Mais de l’autre côté, le gars qui a construit son vaisseau, il est dégoutté, parce que pendant cette construction, il a imaginé à tout ce qu’il fera avec, il c’est imaginé ettant le capitaine Albator et d’innogurer la version 3.0 du pirate humain, il c’est imaginé partir à la découverte de mondes plus merveilleux les uns que les autres.

Donc voila, la « desception naturelle » infligée au moment même de prendre le choix, parce qu’il aura quand même subit un bel échec dans la gueule le bonhomme, et qu’en général, peut importe l’éducation du gars, son système de pertinence dit qu’il faut émettre des points malheurs quand on échoue. Ça peut le pousser à en avoir marre de courir comme un con après ces fuckings points bonheurs. C’est encore pire si avant ça d’autres points malheur ont été accumulés par le malchanceux. Donc il fait quoi notre ami ? Il a trois solutions qui en fait, sur le moment lui infligerons toutes des points malheurs. Soit il se plie à son système de pertinence, et crame son vaisseaux : mais il souffrira quand même parce que son système de pertinence lui infligera un sentiment de déception, d’avoir passer tellement de temps là dessus, pour rien. Soit il refusera de l’écouter parce que justement, les points bonheurs sont trop loin, inatteignable, et décide de suivre le choix inverse : il met son casque d’aviateur, entre dans son vaisseaux et s’élance dans l’espace, comme un oufguedin. Pourquoi ? Parce que après tout, il reste un minuscule espoir, l’espoir apporté par l’imagination, celui de ce dire que non, le vaisseau n’explosera pas, et on arrivera à changer de galaxie. Mais bon forcément le moment tragique arrivera, et les points malheur coulerons aussi à flot parce que là, c’est la tristesse qui prendra le dessus, la tristesse d’avoir gâcher sa vie, que tout est fini, qu’on va mourir triste (Ouais c’est vrais, dans cet exemple il n’aura pas le temps de les savourer ses points malheur, mais dans d’autres cas, on a bien assez de temps).

Avant j’ai parlé d’un troisième choix, en fait, c’est pas vraiment juste. Enfin, si, c’est un choix, mais à un autre niveau en fait. En effet, il s’agit de choisir si on accepte de choisir ou pas. Rappelez vous ce qu’on avait dit à la fin du premier billet : soit tu choisis de continuer à courrir, pour le lulz, soit tu t’assois, et t’attend. T’attend que t’ai plus le choix, que tu ne sois plus qu’une victime. Tu t’assois sur ton chemin au niveau du croisement et t’attend qu’un arbre tombe sur un sentier, t’obligeant à prendre l’autre. Tu gardes ton vaisseau dans ta cour, et tu fais comme si il n’était pas là. T’attend qu’il pourrisse, qu’on te le vole, ou que quelqu’un qui en veut a ta vie te force à t’enfuir avec. Quitte à ce qu’il te face chier tout les jours à squatter au milieu de ta cour, tu le gardes, et t’attend. Après tout, pourquoi prendre une descision, si dans tout les cas, au moment donné on est perdant ?

*** Descreamer de fin de série ***

Ouais, je suis conscient qu’en fait, certainement personne ne lira ce truc, qui je l’avoue ressemble pas mal à du bullshit. Et je suis aussi conscient que si tu as quand même lu tout ça, t’as certainement pas du comprendre grand chose… C’est un peu normal parce que j’ai écris à la R.A.C.H.E. Je ne savais pas de quoi allait être composé la phrase suivante à écrire avant d’avoir fini celle en cours ^^ J’ai quand même essayé de faire des efforts pour être clair dans les fais que j’ai exposé, mais si je l’ai été suffisamment, ça c’est à toi de me le dire :p En fait je vais être franc avec toi, c’est pour moi même que j’ai surtout écris ça, guidé par l’inspiration du moment, et parce que écrire en BÉPO, c’est juste trop bien 😀

Après le problème quand on fait de la philo, c’est que c’est assez complexe d’étudier le « système » correctement. C’est principalement le cas, parce que le système à « débogé » est le même que celui qui déboge 😡 Et du coup là, à la fin de mon intense réflexion, je m’aperçois qu’il y a déjà des merdes dans mon raisonnement -__- Mais bon, les bases semblent stables, et c’est ça le plus important au final, la structure supérieur, j’aurai toujours le temps d’un peu plus la perfectionner la prochainement fois que je serai en bad x)

Ah encore un truc, tu trouves que 5420 mots, c’est beaucoup pour au final rien dire, ou du moins, dire quelque chose qui pourrait l’être certainement en 150 fois moins ? C’est vrais, mais je suis comme ça, j’aime les « grands » raisonnements. Et le temps de l’écrire, on n’y pense, et y repense, à la fin, quand on a fini de tapé ces 5420 mots, on est quand même content de réussir à comprendre à peu prés pourquoi des choses arrives, comment les prendre, et dans ce cas, réussir à un peu « hacker » son système de pertinence pour qu’il arrête de faire de la merde en diffusant des choses malsaines \o/

On est aussi content parce que on a quand même quelque chose sur quoi se baser. Pouvoir justifier ces choix en fonction de vrais fondements, même si ceux-ci sont bancal, c’est toujours mieux que se dire qu’on a fait « ça », sans raison, comme ça, parce que le « destin » en aurai voulu ainsi.


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