Eh oui ! En France ? On est pas dans la merde !


Mes chers con-citoyens.

Si aujourd’hui, j’écris ces quelques lignes, c’est plus pour tenter de vous alerter sur la connerie dont vous faites preuve que par réelle « envie » de rédiger quelque chose.

En effet, si vous êtes français, vous devez savoir que récemment se sont déroulées les élections présidentielles. Aujourd’hui, soit 2 jours après la fin du deuxième tour, j’aimerais vous avertir, tant sur l’extrémiste stupide et violent dont la plupart d’entre vous font preuve que sur la naïveté qui semble dominer votre raison…

Une illusion.

Aujourd’hui en France, comme dans la plupart des pays occidentaux, on vit dans un système oligarchique (et pas le moins du monde en démocratie, comme tout le monde le prétend !). Un système qui n’a largement pas pour but le bien-être de la masse, mais qui est beaucoup plus orienté sur le confort des oligarques, les réels acteurs.

Le truc drôle là-dedans, c’est que l’on semble tous d’accord. Tout le monde dit : « oui c’est vrai, les politiciens, les banquiers, toussa, c’est tous des connards ! », mais au final, la domination de ce système sur cesdites personnes demeure totale.

Le principal objectif de cet agencement qui nous contrôle tous reste finalement de considérer la masse (les 99%, nous quoi) comme des porcs : on nous engraisse toute notre vie pour que les « dominants » puissent nous manger. En France, ce ne sont plus des citoyens qui forment le pays, mais des consommateurs.

Du coup, j’aime bien quand j’entends certaines personnes émettre des choses comme : « Ces Nord-Coréens, c’est abusé comme ils peuvent être cons : ils acceptent d’être foutus en tôle parce qu’ils n’ont pas assez pleuré la mort de leur débile de dictateur ». Avez-vous, en effet, au moins pensé un peu à vous ? La Corée du Nord conditionne leurs citoyens pour être comme ils sont, mais après tout, ça reste des humains, au même stade que vous et moi, non ? Si vous étiez né en Corée du Nord, vous auriez certainement été « formatés » de la même façon. Qu’est-ce qui vous empêche d’avoir également été « formaté » d’une quelconque façon en France, ou dans tout autre pays dit évolué ?

L’art des marionnettistes .

Comme mes lecteurs sont des jeunes, je vais prendre un exemple de jeunes pour illustrer mes propos précédents : on parlera des jeux vidéos. Rappelez-vous, à cette époque, où l’on achetait un jeu sur lequel on jouait pendant bien 2 années entières avant de se lasser. L’époque, où nous pouvions créer nos propres « maps », hoster nos propres serveurs. L’époque où quand tu achetais un jeu, il t’appartenait à vie. Oui, ça paraît loin hein ? Quand on voit maintenant qu’on se paye 70€ COD 53, ou Battlefield 12, pour avoir accès à une dizaine de maps, pour être « obligé » de faire l’acquisition de nombre de DLC supplémentaires deux mois plus tard à 30€ chacun, de devoir aller sur le PSN et sortir la carte bleue pour débloquer de nouveaux personnages, ou un « bonus ». De constater que tous nos jeux sont devenus inutilisables parce que nous n’avons pas de connexion internet active, ou parce que Steam a décidé de suspendre notre compte. Demain, les jeux on y jouera en streaming. C’est-à-dire qu’à aucun moment ils seront nôtres. On les louera quoi, mais l’on continuera à débourser un prix similaire à celui d’avant (probablement plus même, vu que ça sera certainement par forfait)…

Franchement, remettez-vous dix années en arrière, et relisez le paragraphe précédent, puis celui sur la Corée du Nord. Si vous réussissez à bien vous « recontextualiser », les deux exemples devraient vous choquer à peu près de la même manière. Pourtant aujourd’hui, ça parait normal à tout le monde de claquer tellement de fric dans un jeu qui sera déjà obsolète 5 mois plus tard, non ?

Cette illustration dénonce bien à quel point l’esprit humain est hackable par celui qui sait ce qui fait. Comment l’ingénierie sociale fonctionne bien. Comment la masse est manipulable à souhait, pour la faire vivre dans l’illusion qui arrange le plus ceux qui mettent en place ces systèmes, et lui faire penser ce que l’on a envie qu’elle pense.

La technique utilisée avec les jeux vidéo et l’une des plus simples que d’ingénierie sociale connaisse : c’est le « pied-dans-la-porte ». Son principe est le suivant : faire passer un gros objectif petit à petit au lieu de le dévoiler d’un coup. Une métaphore illustre bien ce procédé. Celle de la grenouille : on dit que pour bouillir une grenouille vivante, la plonger directement dans l’eau chaude lui donnera conscience du problème, et elle fera tout pour s’enfuir. Par contre si on la met dans de l’eau à température normale, puis qu’on la chauffe progressivement, elle se laissera cuire sans rien remarquer.

Dans notre cas, l’objectif serait « Comment faire de nos clients des pigeons ? », et la réponse coupée en plusieurs étapes. Premièrement, on applique une solution, voire une fausse solution à un problème (voir un faux problème) qui parait légitime, et pas trop couteux pour les personnes qui devront subir la contrainte. Sur le monde du jeu sur ordinateur, je pense que cette première étape a été établie grâce à des anti-cheats comme PunkBuster. On acceptait de l’installer, on se disait que oui, c’était bien. Que avec ça, les connards de cheaters seraient enfin éradiqués et que l’on vivrait dans un univers merveilleux. Puis, on apprend que tous les jeux utilisant PunkBuster allaient avoir une base de données synchronisée. Donc qu’en se faisant repérer en train de « cheater » sur un jeu, on serait banni sur tous. Encore une fois, vous ne voyez pas le problème : vous êtes un joueur modèle et fair-play. Après tout, seuls les cheaters vont être dérangé par ces mesures, pas vrai ? Et voilà comment on débarque sur une plateforme hyper centralisée, comme Steam, par laquel nous sommes obligés de passer. Un système qui nous domine totalement, qui peut bloquer notre compte à tout moment, et rendre tous nos jeux inutilisables.

En parallèle, c’est le monde des DLC qui c’est développé. Au début, les éditeurs proposaient des « add-on ». C’est similaire aux DLC, ne me demandez pas pourquoi ça à changé de nom. C’est certainement plus fashion maintenant. Ces add-on donc, voyaient le jour à fréquence assez basse en général. En fait, cela remplaçait même souvent la sortie d’un nouveau jeu. Il n’était en effet pas rare de voir un add-on sortir une année plus tard pour rajouter le double de contenu au jeu initial.

Puis, avec la démocratisation d’Internet, et la mise sur le réseau des consoles de salon, on nous a habitués à recevoir régulièrement de légères mises à jour gratuites, comme la correction de certains bugs, et l’ajout de certains bonus. Ces ajouts ont eux tendance à augmenter de plus en plus avec le temps, puis un jour… Merde alors, faut payer pour les avoir ! Tout le monde gueule un peu, mais on nous dit que c’est vraiment du contenu de qualité, que c’est normal de payer les gens qui l’on produit, parce que sinon ont est des voleurs, etc. Nous sommes des affreux vilains, on devrait avoir honte de râler comme ça.

Voilà comment nous arrivons à notre fabuleuse situation d’aujourd’hui : on achète, au même titre qu’on achetait il y a quelques années de vraies extensions de jeux, des choses en réalité, vides de tout contenu. On achète 4 nouvelles cartes, on achète d’autres personnages, des bonus, voire même des fins de jeux qui ne sont pas à disposition par défaut ! Le tout, en étant dépendant d’un système centralisé (Steam, PNS, etc.) qui à le pouvoir de « vie ou de mort » sur tous nos jeux, ce qui nous « incite fortement » à rester dans le rang et à ne pas trop se révolter.

Félicitation, vous êtes devenu les pigeons qu’on a voulu faire de vous 🙂 Et en plus, vous le prenez avec le sourire.

L’illusion d’un faux réel.

 J’espère donc que la lecture de l’exemple précédent aura réussi à vous sensibiliser sur le fait qu’aujourd’hui, l’intégrité de votre libre arbitre n’est peut-être pas si sainte que ça. Que si vous « pensez » ce que vous pensez, c’est peut-être qu’on l’a voulu ainsi. Cette illustration concerne les jeux vidéo, mais vous pouvez l’appliquer à énormément de choses de notre quotidien : la SNCF qui craint, le nucléaire irremplaçable, la perte de qualité du système scolaire, etc.

Prenez un peu le temps d’essayer de comprendre comment fonctionne le monde qui vous entoure. C’est bien beau d’entendre un gars (ou une fille) clamer qu’il faut fermer les frontières parce que les étrangers viennent en France pour « voler » notre pays. Mais vous, vous feriez quoi à leur place ?? Vous vous imaginez vivre dans un monde ou l’on ne peut compter sur personne ? Où l’on vit la peur au ventre constamment ? De se prendre une bombe dans la tronche, de se faire tuer, kidnapper, torturer sans vraiment de raison ? De crever de faim en ayant en même temps le choléra, et d’habiter dans un trou ? Vous vous imaginez, en tant que bon père de famille, acceptez que votre femme et vos enfants restent là, et attendent bien sagement de pourrir ? Certainement pas.

Alors oui, on n’a pas assez de place pour tout le monde, et si on ne veut pas sombrer avec eux, il faut les empêcher de venir. Mais vous réalisez au moins que si ces personnes vivent dans une merde pareille, c’est en partie grâce à nous ? Vous savez que si ces gouvernements sont capables de traquer toute leur population, c’est parce que principalement la France (AmesysQosmos) et les États-Unis (Bluecoat) leurs en donnent les moyens ? Que si des régimes sont capables d’avoir la puissance nécessaire au conditionnement de leur population, c’est parce que des pays se proclamant dirigés par les droits de l’Homme vendent des armes au gosse de Kadhafi ?

L’infantilisation dans laquelle on vit est juste énorme. On voit tout les jours des conneries plus grosses les unes que les autres, mais finalement, ont trouve ça « cool », ou du moins normal parce qu’« on » nous dit que c’est quelque chose de bien. On est assez débiles pour ne pas penser par nous même.

Évolution de la dette publique en France.

Les anti-Hollande vont être content, parce que la France elle aussi sera frappée « d’un coup », « sans raison » par la crise. La crise, qui de toute façon est déjà à moitié là : on a perdu le triple A, on nous dit que c’est pas grave : 80% de la dette de la France est détenue par des étrangers, mais c’est pas grave. #biensur. Elle a doublé en 10 ans : doublé ! Mais non, ce n’est pas grave hein. Vous vous imaginez vivre personnellement cet événement ? Avoir vous même deux fois plus de dettes en dix ans ? Vous trouverez réellement ça « pas grave » ? Oui la crise nous pètera à la gueule, non Hollande ne l’empêchera pas, et Sarko ne l’aurait pas empêcher non plus. Pourquoi ? Parce que ça leur profite, et que s’ils comptaient réellement faire quelque chose, ils auraient stoppé les marchés financiers depuis longtemps.

En parlant de beuglante, vous trouvez ça normal que toute la population française soit en train de se clasher sur Facebook à cause des résultats des élections ? « Diviser pour mieux régner ». Encore un principe de base en ingénierie sociale. C’est marrant de voir comment certains d’entre nous pensent que le fait que Hollande ou Sarkosy sortent changerait quelque chose à notre sort, nous, les pantins, les porcs du système.

Toute l’année, on est monté les uns contre les autres : les « Français » contre les étrangers, les chômeurs contre les travailleurs, etc. Le seul but de tout ça, c’est de créer des diversions, de nous occuper ailleurs. De chercher de fausses solutions qui surtout, ne porteront jamais atteinte à ceux qui dirigent le système et qui finalement continuent de nous exploiter jusqu’à la dernière once de profit qu’on puisse leur fournir. Sarkozy, Hollande, Kadhafi, les autres « politiciens », globalement tous les PDG et autres qui ont un certain pouvoir, sont tous dans dans le même camp : les « administrateur » du système. Et nous, les arabes, les pauvres, les français, les travailleurs, les grecs, nous sommes les victimes du système. Il y a des conflits entre les différents dirigeants du système, certes. Mais là où il en a le plus reste surtout entre les victimes de celui-ci. Et ça, c’est définitivement ce qui arrange à l’unanimité la partie « haute », parce que tant qu’on sera occupé à s’entre-tuer, eux, les vrais problèmes, ne risquent pas d’être démasqués.

Changer de monde.

Si vous voulez réellement du changement, commencez déjà par savoir quels sont vos vrais problèmes, ce qui les cause, et de les résoudre vous même. Vous n’avez pas de boulot ? Arrêtez de courir désespérément partout et de considérer Pôle Emploi comme votre dieu et essayez de vous débrouiller. Vous en avez marre que les racailles du quartier crament votre voiture ? Essayez de comprendre pourquoi dire qu’il faut tous les condamner à mort et que tous les arables sont des crameurs de voiture et beaucoup trop « extrème » comme conclusion et allez plutôt acheter un tank. Vous en avez marre de claquer 100€ par mois dans des jeux sur le PNS ? Balancez votre Playstation par la fenêtre et trouvez des alternatives plus en accord avec vos principes. Vous en avez marre de manger des produits qui viennent de l’autre bout du monde ? Arrangez-vous pour créer des collectifs de production locale. Et enfin, est-ce au moins un problème que vous subissez ? Ou bien vous pensez juste que c’en est un parce que « tout le monde en parle » ?

En bref, la chose la plus importante à changer, c’est votre mentalité. Le regard que vous portez sur le monde. Arrêtez d’être des éléments passifs du système et qui en plus compte sur celui-ci, et faites enfin ce que vous voulez réellement, pas ce qu’on vous dit de faire. N’attendez pas qu’on vous livre des solutions à vos problèmes clef en main. Les gens qui « créent des solutions » le font pour leur intérêt, pas le vôtre. Si Sarko veut « contrôler Internet », ce n’est pas pour nous « protéger » des cyber pédophiles nazis, c’est pour se protéger lui même de nous tous.

Le devoir de citoyen, ce n’est pas d’aller voter une fois tous les cinq ans. C’est d’être acteur de son propre quotidien.

 

Merci à Kitetoa pour sa relecture 😉


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4 réponses à “Eh oui ! En France ? On est pas dans la merde !”

  1. Pas mal de détours dans cet article. Je pense que ça aurait valu le coup de séparer les aspects jeu vidéo et politique. (autant je pense autant de mal que toi du principe des DLC en carton, autant c’est pas la même chose de passer du PSN aux HIB que de monter un collectif de production locale)

    Par contre, je reviens sur la dette : un doublement sur dix ans de la dette nominale, alors que le PIB a augmenté dans des proportions proches, c’est pas vraiment un problème à mes yeux. (tu remarqueras que sur le même graphique, la France passe de 58 % à 82 %, en rapportant la dette au PIB, ce qui représente « seulement » une augmentation de l’ordre de 40 %) Surtout quand on prend en compte la chute des taux d’intérêt. (on est passé de 6 % dans les années 90 à ~3 % aujourd’hui, malgré la forte augmentation du poids de la dette)
    En l’absence de coups d’états fiscaux (comme les républicains avaient menacé de faire aux États-Unis), nos niveaux de dettes dans les gros pays occidentaux ne sont pas dangereux. (la caricature étant le Japon, qui se voit pratiquer des taux parmi les plus bas au monde avec pas loin de 200 % de dette publique)
    En plus, et même si c’est paradoxal quand on écoute les discours politiques, en France c’est surtout la droite qui est dépensière à en crever, là où la dernière fois que la gauche était au pouvoir, elle s’est plutôt fait remarquer par une tentative de gestion plutôt équilibrée. (ce que proposait dans ses discours un Bayrou et qu’affectait d’exiger un Sarkozy avec son pseudo-projet de règle d’or) Donc on est à priori entre de bonnes main pour les cinq prochaines années à ce niveau-là.
    Il y a plus de questions à se poser au niveau de pays ayant des gouvernements instables ou corrompus. (Belgique, Grèce, Italie) Surtout que ces pays sont pas mal concernés par mon point suivant.
    Pour conclure ce pâté sur l’économie, les taux d’endettements sont bien jolis, mais la principale question est : pourquoi est-on endetté ? Est-ce parce qu’on a misé sur l’avenir, ou parce qu’on a décidé de balancer des valises de billets par la fenêtre ? (et c’est là que la situation française devient un cran — mais seulement un cran— moins réjouissante : ces dernières années ont été consacré à des cadeaux douteux offerts à rebrousse-poil des politiques économiques qui auraient dû être menées pour soutenir la croissance)

    Sinon, économie toujours, les alternances de périodes de surinvestissement euphorique et de pessimisme irraisonné faisant partie du système capitaliste, va falloir s’y habituer, aux crises.
    La question étant : vit-on mieux sur le long terme ? (et pour l’instant, malgré tous les apprentis Cassandre, Samsung Galay S II en main, je réponds oui)

    Complètement d’accord avec la phrase de conclusion, par contre.

    • Salut 😉

      C’est vrais que mon article est assez bordélique… Il est sensé être axé sur la politique, mais pour sensibiliser les gens au fait qu’on est facilement manipulable, j’ai préféré prendre un exemple plus concret, à savoir les DLC. Pour ce qui est des collectifs de production local, j’évoque juste cette possibilité pour illustrer le fait qu’on doit être acteur, et pas seulement consommateur.

      Par rapport au PIB de la France, c’est vrais que l’augmentation n’est « que » de 40%, et qu’effectivement, il parait plus sensé de se baser sur ce chiffre là pour constater une évolution que sur la « dette brute » en euros. J’y avait pas vraiment pensé ^^
      Mais ça ne change pas le caractère alarmant de la chose. La différence énorme entre la dette française et la dette japonaise, c’est que la française est détenue à 80% par des investisseurs étranger alors qu’au Japon, c’est le peuple lui même qui en détient quasiment l’intégralité.

      La différence ? On est pas du tout acteur du taux d’intérêts au quels ont empreinte. Oui nous sommes peut être passé de 6% à 3%, mais si demain, les influanceurs décident de la faire monter à 20% comme en Grèce, hé bien, on crève, point. Le Japon lui s’en fout un peu de sa dette vu que c’est son prope peuple qui la possède, il n’a aucune raison à exploser son propre pays. Mais en France, les 80% d’investisseurs étrangers, ils ne vont pas se priver.

      Tu penses vraiment que si la Grèce est « en crise », c’est à cause de « gouvernement corrompu » ? Qui vivaient « aux dessus de leurs moyens » ? Que dire alors des USA, qui ont une dette largement supérieur, et qui augmente également bien plus vite que celle de la Grèce, mais qui pourtant n’empreinte qu’à 1% (Il me semble) ? Tout ça n’est que foutaises.

      Si la Grèce est dans la merde, c’est uniquement à cause de cinq hedge funds qui on décidé de s’en prendre à l’euro pour continuer de s’empiffrer de fric, et qui on décidé, au tour d’un dîner (http://www.davidicke.com/headlines/31208-soros-goldman-hedge-funds-attack-greece-euro), que c’était la Grèce le point faible de l’euro. Donc eux on vendu massivement les actions qu’ils avaient sur ce pays, ce qui à fait peur à tous les autres investisseurs (oui parce que si un pays peut couler comme ça, c’est bien parce que 95% des actionnaires sont des crétins qui suivent bêtement ce qu’on leurs dit), ce qui a automatiquement provoqué l’explosion du taux d’intérêt de la Grèce, ce qui à (je ne sais pas encore comment:x) permis à ces hedge funds de ramasser encore plus de blé.

      Et maintenant, comme l’actionnaire moyen est idiot, et que ces hedge funds continuent leurs propagande anti-euro, il pense que cette monnaie est « faible ». Le truc marrant là dedans, c’est qu’elle l’est justement parce qu’il le pense, mais bon… ^^ Ce qui, forcément, influe sur le taux le taux d’intérêt de la dette des autres pays (pour le moment l’Espagne, l’Italie et l’Irlande), mais quand eux aussi serons vidés, la France, avec ses 80% de dettes venant de ces mêmes moutons, bien sur qu’elle y passera.

      Ensuite pour revenir sur ta question concernant la raison de cet endettement, en fait, c’est là même raison qui fait que ces mégas riches s’amusent à couler des pays. On a eu des genres de « traîtres », qui une fois au pouvoir du pays, on fait passé un truc énormément con d’un point de vu relatif à la santé de ce pays, mais terriblement efficace pour les financiers : c’est de lui interdire d’emprunter à la banque centrale, c’est à dire, à lui même, c’est à dire à 0% ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_du_3_janvier_1973_sur_la_Banque_de_France) ! Et la boucle est bouclée : vers qui se tournera l’État pour emprunter maintenant ? Vers les plus riches, qui forcément, « achèterons » de plus en plus le dit pays.

      Et pour finir, tu dis, avec ton Samsung Galaxy S II en main qu’on vit mieux aujourd’hui ? Je te propose d’aller parler avec un chinois qui bosse à Foxconn pour voir si il partage ton avis.

      ** Désolé pour l’orthographe certainement chaotique, mais j’ai plus le temps de corriger tout ça correctement ce soir 🙁 **

      • Et sinon pour parler un peu de ces « traîtres », on peut remonter jusqu’aux accords de Bretton Woods en 1944 qui définissait un système monétaire international, en 1973 le passage en régime de changes flottants, et les Rothschild !
        Une vidéo assez connu : http://www.youtube.com/watch?v=tGk5ioEXlIM
        Ça apporte des compléments à des choses que t’as cité, et sinon j’arrive pas à retrouver une autre vidéo qui parlait justement de la loi du 3 janvier 1973 et qui disait que s’il y avait pas cette loi les dettes de la France seraient resté stable et faible !

        Voilà je te laisse creuser 😀